Cancer colorectal et prévention
C’est le mois de la prévention du cancer colorectal : faisons un point sur les leviers disponibles
Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents, se plaçant en 3e position en France. Or, il est couramment admis aujourd’hui qu’il est largement évitable grâce à une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Alors, on regarde ?
LES GRANDS CHAMPS D'ACTION ...
- ALIMENTATION : les bonnes pratiques
- Favoriser une alimentation riche en fibres : Consommer des fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes aide à nourrir le microbiotie (100 000 milliards de bactéries qui nous gouvernent !) et à améliorer le transit intestinal et ainsi réduire l’inflammation du côlon.
- Augmenter la consommation d’oméga-3 : Présents dans les poissons gras, les graines de lin et les noix, les oméga-3 ont des effets protecteurs contre l’inflammation et le développement de cellules cancéreuses.
- Limiter la viande rouge et la charcuterie : Une consommation excessive de viandes rouges et de charcuteries est associée à un risque accru de cancer colorectal. Le PNNS (Plan National Nutrition Santé) préconise un maximum de 500 g de viande rouge par semaine et 150 g de charcuteries…
- Réduire les aliments ultratransformés : Les produits industriels riches en additifs, sucres et mauvaises graisses peuvent favoriser l’inflammation et augmenter le risque de cancer.
- Éviter l’alcool et le tabac : La consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont des facteurs de risque avérés du cancer colorectal.
- MODE DE VIE : des habitudes protectrices
- Pratiquer une activité physique régulière : L’exercice physique aide à réguler le poids, à améliorer le transit et à réduire l’inflammation, diminuant ainsi le risque de cancer colorectal.
- Maintenir un poids santé : L’obésité est un facteur de risque important. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière sont essentielles pour maintenir son poids de forme.
- Surveiller son transit intestinal : Une constipation chronique ou des troubles digestifs persistants doivent alerter sur une possible hyperperméabilité intestinale.

Alors on fait quoi ?
Participer au dépistage à partir de 50 ans est recommandé et ne prend pas beaucoup de temps puisqu’on le fait chez soi ! Avec un mode de vie adapté, il permet de réduire considérablement les risques et de préserver sa santé intestinale .
Mis en ligne le 6/03/25