La ménopause survient en moyenne à 51.3 ans. Et 100 % des femmes la vivront !

20 à 25 % déclarent des troubles sévères handicapant leur quotidien qui affectent la qualité de leur vie. ​

Actuellement, 10 millions de Françaises sont ménopausées (fin 2024) et seulement 6 % prennent un THS (traitement hormonal substitutif)

On estime que, depuis 1850, une femme peut espérer vivre aussi longtemps ménopausée que lors d’une période d’activité génitale.

58 items de désagrément sont liés à cette période : fatigue, bouffées de chaleur, troubles du sommeil, de la mémoire, peau sèche, perte osseuse, troubles cardiovasculaires… et troubles de l’humeur d’intensité variable suivant le profil.

Soyons honnête : à priori, le programme ne fait pas rêver !!

Voyons ce que nous en dit l’INSERM : Institut National Santé et de la Recherche Médicale …

  « De la puberté à la ménopause, les œstrogènes produits par l’organisme des femmes jouent un rôle clé dans la fonction reproductive, mais aussi dans tous les tissus du corps humain. Ils agissent notamment sur :

  • le système cardiovasculaire : les œstrogènes améliorent la fonction de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui favorise la régulation de la pression artérielle ; ils interviennent dans le maintien d’un taux de « bon » cholestérol (HDL-c) élevé et participent à la prévention de l’athérosclérose ; ils conduisent aussi à une répartition des graisses différente de celle observée chez les hommes (principalement au-dessous de la taille chez les femmes, plutôt au niveau abdominal chez les hommes), moins néfaste sur le plan cardiovasculaire.
  • le tissu osseux : les œstrogènes participent à la préservation de la densité minérale des os et de leur structure, en limitant la résorption osseuse (dégradation) et en favorisant la formation de tissu osseux par les ostéoblastes.
  • le tissu cérébral : les effets anti-inflammatoires et antioxydants des œstrogènes participent au bon fonctionnement cognitif (concentration, mémoire).

Lorsque les taux d’œstrogènes et de progestérone deviennent erratiques, cela engendre l’apparition des symptômes de la périménopause : règles irrégulières et/ou abondantes, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles génito-urinaires (sécheresse vulvovaginale, infections urinaires), une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité, ou encore une impression de brouillard cérébral (brain fog)…

Certains de ces symptômes – appelés symptômes du climatère ou troubles climatériques (« climatère » étant synonyme de « ménopause ») – sont transitoires. Présents les premières années après l’arrêt des règles, ils s’atténuent avec le temps. Néanmoins, un quart des femmes les déplorent encore au bout de dix ans. D’autres symptômes, comme les troubles génito-urinaires, peuvent s’installer de façon plus durable et s’aggraver avec le vieillissement.

Toutes les femmes ne sont pas concernées par ces troubles climatériques. Celles qui le sont peuvent présenter un seul ou plusieurs symptômes, qui peuvent rester discrets chez certaines, mais être désagréables, gênants et altérer la qualité de vie chez d’autres. Un suivi médical régulier permet de les prendre en charge rapidement.

Quels sont les risques à long terme ?

La diminution du taux d’œstrogènes circulant dans l’organisme va de pair avec la diminution des bénéfices physiologiques qu’apportent ces hormones sur le plan cardiovasculaire, osseux ou cognitif.

Dans les premières années suivant l’arrêt des règles, les femmes ménopausées voient ainsi leur risque de maladies cardiovasculaires augmenter au niveau de celui des hommes.

Elles sont par ailleurs souvent exposées à une perte osseuse qui entraîne une baisse de leur densité minérale osseuse (DMO), favorisant la survenue de l’ostéoporose. Cette pathologie est deux à trois fois plus fréquente chez les femmes ménopausées que chez les hommes du même âge. Il en découle un risque de fractures plus élevé. Parmi les femmes qui ont 50 ans aujourd’hui, une sur trois ou quatre aura une fracture par fragilité osseuse d’ici la fin de sa vie.

Les femmes qui présentent une insuffisance ovarienne prématurée ou chez lesquelles la ménopause (naturelle ou iatrogène) est survenue avant l’âge de 45 ans ont un risque de déclin cognitif et de maladie neurodégénérative majoré par rapport aux femmes dont la ménopause est survenue autour de 50 ans. Sur le plan neuropsychique, la périménopause et le début de la ménopause peuvent aussi constituer une période de vulnérabilité, notamment chez les femmes avec des antécédents de trouble de la santé mentale (anxiété, dépression…).

Le risque de cancer du sein n’augmente pas avec la ménopause, mais avec l’âge et avec la durée de la période d’imprégnation hormonale. Ce risque est donc plus élevé en cas de puberté précoce et/ou de ménopause tardive. D’autres paramètres entrent aussi en jeu : l’âge à la première grossesse, le nombre de grossesses, les périodes d’allaitement… Une étude publiée par l’Inserm en 2016 suggère par ailleurs que plus de la moitié des cancers du sein qui apparaissent après la ménopause seraient attribuables à des facteurs comportementaux : indice de masse corporelle, consommation d’alcool, alimentation, faible activité physique ou encore utilisation d’un traitement hormonal de la ménopause. »

Pour passer ce cap … l’alimentation doit être adaptée aux nouveaux besoins de l’organisme.                            Point de fatalité …

             Alors, on s’y met ?

Mis en ligne le 25.01.25

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